La campagne avance mais les questions que l’on ai en droit d’attendre de la part des journalistes n’arrivent toujours pas.
Journaliste politique, quel beau métier, celui de poser des questions qui ne poseront aucun problème à la personne interviewé pour pouvoir avec un sourire en fin d’émission être sûr qu’il ou elle reviendra la prochaine fois.
Car finalement les hommes ou femmes politiques sont leur gagne-pain, il ne faut pas trop les froisser. Mais attention à celui qui posera des questions politiques à ses protégés…même marcher sur une terre gardée, car entre journalistes politiques on reste en famille, il faut avoir été adoubé par ses confrères.
Lorsque je regarde des émissions politiques qui sont d’ailleurs pléthores en ce moment, les questions me semblent plus relevé du CE2 que d’une école de journalisme. Allez donc au fond des choses, des questions qui perturbent, pointez leurs manquements, leurs paroles déficientes, les incohérences de leur programme…Mais non…
Rassurez-vous cher Français, il n’y aura pas de débat entre candidats, il n’y aura plus de questions qui fâchent, que du consensuel, du réchauffé…
Je regrette les débats Mitterand-Chirac ou Giscard-Miterrand, là c’était du sport, là il y avait des coups, et de là pouvait se dessiner la véritable stature d’Homme d’Etat. Mais j’ai 30 ans et je regrette déjà le temps passé…c’est pathétique.
Malheur à celui qui aurait l’idée géniale de parler du fond des programmes.
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